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Une épidémie d'ulcère de Buruli en Australie - Kalstein EU

Une épidémie d’ulcère de Buruli en Australie


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Une épidémie d’ulcère de Buruli, une maladie infectieuse qui provoque des lésions graves sur les membres, se propage en Australie. Les causes de cette progression demeurent inconnues et laissent les médecins démunis.

Lorsqu’elle a remarqué un gros bouton sur sa cheville, il y a quelques mois, Jacinta Mazzarella a cru avoir été piquée par un vilain moustique lors de vacances à Melbourne, chez sa famille. Mais en quelques semaines, la peau de cette jeune danseuse australienne de 18 ans a commencé à se décomposer et un trou du diamètre d’une pièce de monnaie est apparu. « J’ai dû arrêter de travailler durant cinq mois et je ne peux plus danser », déplore-t-elle. Comme de nombreux Australiens ces derniers temps, Jacinta Mazzarella a été contaminée par la « bactérie mangeuse de chair », comme est parfois surnommée cette maladie aussi mystérieuse que virulente.

Une maladie qui efface la douleur pour évoluer insidieusement

L’ulcère de Buruli, aussi connu sous les noms d’ulcère de Bairnsdale ou ulcère de Daintree, est une maladie tropicale causée par la bactérie Mycobacterium ulcerans. De la même famille que la tuberculose et la lèpre, celle-ci provoque des lésions tissulaires et inhibe la réponse immunitaire. Cela démarre souvent par un nodule indolore ou une plaque décolorée sur un membre ou sur le visage. Le pouvoir immunosuppresseur de la mycolactone au niveau local permet à la maladie d’évoluer insidieusement sans douleur ni fièvre. En quatre semaines environ, l’ulcère évolue en plaie pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre avec une nécrose des tissus, touchant parfois l’os, ce qui entraîne une déformation du membre. Le seul traitement possible est l’administration d’une association d’antibiotiques pendant quatre semaines minimum. Mais cela n’est pas toujours efficace et la maladie est souvent diagnostiquée à un stade avancé, avec des lésions parfois irréversibles pouvant aller jusqu’à nécessiter une amputation.

Selon l’OMS, 2.209 cas ont été répertoriés dans 13 pays en 2017, majoritairement dans des pays africains (Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire…) mais la recrudescence est particulièrement prégnante en Australie. Dans l’État de Victoria, au sud-est du pays, plus de 330 malades ont été enregistrés en 2018, une multiplication par quatre en quatre ans. Plusieurs cas ont également émergé dans l’État du Queensland, plus au nord. Non seulement la maladie semble se propager, mais elle est aussi de plus en plus virulente, rapportent les autorités.

Les opossums et koalas vecteurs de maladie ?

Les causes de l’épidémie demeurent largement mystérieuses. La maladie se transmettrait lors d’un contact direct avec de l’eau contaminée ou un sol souillé, ou lors d’un traumatisme (blessure, coupure…). Certains évoquent une transmission via les moustiques, mais cette théorie n’a pour l’instant pas été confirmée. La propagation serait en outre favorisée par les animaux (opossums, koalas, chiens et chats domestiques) jouant le rôle de « réservoirs sains » pour la bactérie. Selon l’OMS, Mycobacterium ulcerans a besoin d’une température comprise entre 29 °C et 33 °C pour se développer ; ce qui explique pourquoi elle se « conserve » relativement bien dans l’environnement (la bacille de la tuberculose a par exemple besoin d’une température de 37 °C). Aucune mesure préventive n’a pour l’instant été trouvée, ce qui laisse les médecins assez impuissants face au phénomène. Visitez notre site web ICI