Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est un virus qui attaque le système immunitaire de l’organisme, lequel, s’il n’est pas traité, peut provoquer le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). L’infection par le VIH chez l’homme provient d’un type de chimpanzé d’Afrique centrale à la fin des années 1800, on suppose que ce virus est passé à l’homme par la chasse de ces animaux au contact du sang infecté.
Le VIH se transmet d’une personne à l’autre par exposition directe aux fluides biologiques infectés tels que le sang ou le sperme, par contact sexuel, par partage d’aiguilles contaminées, etc. Les risques professionnels d’infection proviennent de la possibilité d’être inoculés accidentellement ou par contact de la peau et des muqueuses avec du sang ou d’autres fluides corporels, provenant de tout type de spécimens de laboratoire contenant le virus. Actuellement, il n’existe ni vaccin ni traitement efficace contre le sida.
Risque d’exposition du personnel de laboratoire
Le VIH est un agent biologique qui ne se transmet pas par voie aérienne et la plupart des accidents signalés ont été causés par contact cutané. Le risque de transmission va dépendre si l’accident s’est produit avec une grande quantité de sang ou non, et influencera l’objet de coupe, la profondeur de la blessure, le type de souche et dans quel état d’évolution il se trouvait. Le risque en laboratoire est accru, car la charge virale de l’échantillon augmente lors de la culture ou de l’isolement du VIH in vitro. Parmi les membres du personnel exposés figureraient les travailleurs dont l’activité implique un contact avec des patients, avec du sang ou d’autres fluides biologiques provenant d’individus sous traitement ou contrôle de laboratoire.
En ce qui concerne les précautions recommandées, les cultures cellulaires du VIH et les préparations concentrées ou purifiées à base de virus doivent être réalisées à un niveau de confinement 3. Un agent biologique de groupe 3 présente un risque individuel élevé et une faible population. Cette allocation est accordée à un agent pathogène susceptible de causer une maladie grave chez l’homme et présente un danger sérieux pour les travailleurs, et risque de propagation dans la collectivité.
Laboratoire de biosécurité. Niveau 3 (BL3)
Le laboratoire de confinement BSL-3 est conçu pour fonctionner avec des micro-organismes du groupe à risque 3 ainsi qu’avec de grandes concentrations de micro-organismes du groupe à risque 2, car il permet de contenir tout risque de diffusion d’aérosols ou d’éclaboussures de fluides ou de liquides corporels. Parmi les pratiques spécifiques figurent les recommandations suivantes :
- Le personnel doit être formé pour travailler en environnement BSL-3
- Disponibilité, accès et utilisation des équipements de protection personnelle recommandés pour manipuler les échantillons.
- Les vêtements de laboratoire jetables ne doivent pas être utilisés en dehors du laboratoire et les déchets doivent être décontaminés avant d’être incinérés (autoclave à double porte).
- Au moins deux personnes doivent travailler en même temps.
- Toute manipulation en ouvert de matériel potentiellement infectieux doit être effectuée dans un local de sécurité biologique de classe II ou III.
Cabine de sécurité biologique de classe II ou III
- Cabine de sécurité biologique de classe II : se caractérise par la protection du personnel, de l’environnement, du produit. Ces cabines disposent de deux grilles, une avant et une arrière, à travers lesquelles est aspiré l’air qui circule sur la surface de travail. Un filtre HEPA fournit un flux vertical laminaire qui protège le produit et évite la possibilité d’une contamination croisée le long de la surface de travail de la cabine. Il est classé de type A, si l’air est recyclé à l’intérieur du laboratoire, ou de type B si l’air est extrait vers l’extérieur à travers un conduit. Ces cabines sont utilisées pour travailler avec des agents à risque biologique faible ou modéré, et ne peuvent pas être utilisés des matériaux toxiques ou volatiles.
- Cabine de sécurité biologique de classe III : elle est conçue pour fonctionner avec des agents microbiologiques classés dans les niveaux de biosécurité 3 et 4. Elle se caractérise par une fermeture complète, car sa construction est scellée aux gaz et pour manipuler les échantillons, on utilise une sorte de gants insérés dans la cabine. La pose des matériaux à l’intérieur de la cabine se fait par une boîte de passage, (double porte scellée). L’injection et l’extraction de l’air dans la cabine se font à travers des filtres HEPA et un incinérateur d’air, avant d’être déchargé à l’extérieur.
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