Hypotension Orthostatique: Un signe sous-évalué

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L’hypotension orthostatique (HO) d’origine neurogène est une manifestation prédominante et invalidante du dysfonctionnement autonome, due aux maladies neurodégénératives.

La présentation de HO est très variable et peut ne pas être reconnue avant un stade avancé. Des études épidémiologiques ont montré une morbidité et une mortalité élevées en association avec l’HOS.

La physiopathogénie de HO indique comme principal composant l’altération du muscle squelettique et du territoire splanchnique du mécanisme de vasoconstriction induite par le baroréflexe, provoquée par un endommagement ou un dysfonctionnement du trajet efférent du baroréflexe, tant au niveau central périphérique.

3 variantes du HO sont décrites :

1. Le premier est défini par la réduction continue de la pression artérielle d’au moins 20 mm Hg de pression systolique, ou d’au moins 10 mm Hg de pression diastolique, dans les 3 minutes qui suivent l’incorporation à partir du décubitus dorsal. ou pour lever la tête lors du test de la table basculante. HO peut être associé à l’hypertension en décubitus dorsal.

2. Le HO retardé est défini par une diminution soutenue de la pression artérielle après 3 minutes de position debout ou debout sur la table inclinable. On estime que 15% des patients atteints d’OH classique ont une chute de tension artérielle comprise entre 3 minutes et 10 minutes et que 39% l’ont au-delà de 10 minutes. Les patients atteints d’HOS retardée ont tendance à avoir moins de symptômes adrénergiques avec hypotension, ce qui suggère une forme plus bénigne de la maladie.

3. Le HO initial correspond à une réduction transitoire de la pression artérielle (pression systolique ≥ 40 mm Hg ou pression artérielle diastolique ≥ 20 mm Hg), dans les 15 secondes qui suivent l’incorporation de la position décubitale en décubitus. Il survient plus fréquemment chez les jeunes, il n’est pas associé à une morbidité et une mortalité significatives et sa physiopathologie n’a pas été complètement élucidée.

Quels sont ses symptômes ?

Les symptômes peuvent être décrits par les patients de différentes manières, telles que « vertige », « sensation d’instabilité », « vertige », « vertige » ou « évanouissement », et ils changent en fonction de la posture du corps. Les patients peuvent également faire état de dyspnée, de douleurs précordiales, de maux de tête, de fatigue, de confusion, de difficultés de concentration, de changements cognitifs, de contractures cervicales et de vision floue.

La prévalence de l’HOS dépend de l’âge, des maladies concomitantes et des médicaments utilisés par les patients. La prévalence de l’HOS augmente avec l’âge, en association avec le déclin naturel de la sensibilité des barorécepteurs et la prévalence plus élevée des maladies neurodégénératives autonomes.

HO est rare chez les patients de moins de 65 ans. Les études épidémiologiques menées auprès de populations âgées de 45 à 65 ans indiquent une prévalence globale de 5%, entre 25% et 30% chez les diabétiques et 64% chez les patients hospitalisés.

L’histoire naturelle de l’HO dépend dans une large mesure des maladies associées. Les personnes atteintes de diabète ou de maladies neurodégénératives ont tendance à connaître une aggravation progressive au fil du temps. La progression est :

  • Lent dans l’insuffisance autonome isolée.
  • Plus rapide dans la maladie de Parkinson et dans la démence à corps de Lewy.
  • Très rapide dans l’atrophie multisystémique.
  • Les patients diabétiques avec un bon contrôle glycémique montrent un retard dans la progression de HO.

Le HO peut être divisé en 2 types physiopathologiques: le HO neurogène et le HO non neurogène. Le HO neurogène est dû à la perte de vasoconstriction réflexe dans les territoires splanchniques et viscéraux, en raison du dysfonctionnement des voies efférentes du baroréflexe.

Les causes courantes de l’hormonothérapie non neurogène comprennent l’appauvrissement du volume (vomissements, diarrhée, autres pertes intestinales, hémorragie et apport hydrique insuffisant, entre autres) et l’utilisation de médicaments modifiant le volume efficace (vasodilatateurs, diurétiques). Visitez notre catalogue ICI

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