
Dans l’hyperthyroïdie manifeste, les taux sériques de thyroxine libre (T4 libre) et de triiodothyronine (T3) ou de T3 seuls sont élevés, alors que les taux sériques de TSH sont supprimés.
Dans l’hyperthyroïdie infraclinique, les niveaux de T4 et de T3 libres sont normaux (généralement dans la fourchette moyenne supérieure de la normale), les taux de TSH sont supprimés. La prévalence de l’hyperthyroïdie manifeste est de 0,7 à 1,8% dans les populations présentant une quantité suffisante d’iode et de 2 à 15% chez les personnes présentant une légère carence en iode. Entre 65% et 75% des personnes atteintes d’hyperthyroïdie subclinique ont des taux sériques de TSH compris entre 0,1 et 0,4 μUI/ml (on parle ici d’hyperthyroïdie subclinique légère) et les autres présentent des taux de TSH <0, 1 μUI/ml (hyperthyroïdie subclinique sévère).
Quelles sont les causes de l’hyperthyroïdie subclinique ?
Ce sont les mêmes que ceux de l’hyperthyroïdie manifeste. Les causes endogènes les plus courantes sont le goitre multinodulaire toxique ou l’adénome toxique et la maladie de Graves. Ce dernier est responsable de 40% des cas chez les populations ayant un apport en iode suffisant.
L’hyperthyroïdie subclinique exogène, résultant d’une consommation excessive de lévothyroxine, de liothyronine ou d’une thyroïde séchée, peut être le reflet d’un traitement excessif involontaire; consommation volontaire excessive du patient ou, l’utilisation intentionnelle pour supprimer la production de TSH.
L’hyperthyroïdie subclinique exogène est beaucoup plus courante que l’hyperthyroïdie subclinique endogène. Dans les cas endogènes, les taux sériques de T3 sont généralement normaux ou se situent dans la partie supérieure de la plage de référence, tandis que chez les patients recevant la lévothyroxine, les taux de T3 se situent généralement dans la partie moyenne ou inférieure de la plage de référence.
On ne sait pas si les différences dans les caractéristiques des taux d’hormones thyroïdiennes entre l’hyperthyroïdie subclinique endogène et l’hyperthyroïdie exogène produisent des effets disparates sur les systèmes cardiovasculaire et squelettique.
Quelles sont les caractéristiques importantes de l’hypothyroïdie infraclinique ?
L’hyperthyroïdie subclinique, dans laquelle les taux sériques d’hormones thyroïdiennes se situent dans la plage de référence mais les taux sériques de TSH sont subnormaux (≤0,4 μUI/ml), peut être due à une surproduction d’hormone thyroïdienne endogène ou à un apport excessif d’hormone thyroïdienne exogène.
L’hyperthyroïdie peut évoluer clairement, en particulier lorsque les taux sériques de TSH sont <0,1 μUI/ml. Même sans progression vers l’hyperthyroïdie manifeste, une hyperthyroïdie infraclinique peut être associée à des effets indésirables, tels qu’une maladie cardiovasculaire (par exemple, fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque et maladie coronarienne, perte osseuse, fractures et démence, en particulier chez les personnes de plus de 65 ans atteintes d’une maladie grave). .
Bien que les données des essais cliniques randomisés manquent pour orienter les décisions thérapeutiques, les organisations professionnelles recommandent le traitement de l’hyperthyroïdie infraclinique chez les femmes> 65 ans et les femmes ménopausées, en particulier lorsque les taux sériques de TSH sont <0,1 μUI/ml.
Quelles sont les conséquences cliniques ?
Les conséquences cliniques possibles de l’hyperthyroïdie infraclinique sont les suivantes :
• Progression vers une hyperthyroïdie manifeste.
• émergence de maladies cardiovasculaires.
• perte osseuse.
• les fractures.
• démence.
Comment se déroule l’évaluation d’un patient souffrant d’hyperthyroïdie subclinique ?
Les patients âgés atteints d’hyperthyroïdie infraclinique sont généralement asymptomatiques, tandis que les patients plus jeunes peuvent présenter de légers symptômes adrénergiques. Le test peut révéler une thyroïde hypertrophiée ou nodulaire ou une ophtalmopathie de Graves, mais il peut ne pas y avoir de tachycardie, de tremblements ni d’autres signes adrénergiques causés par l’hyperactivité de la thyroïde.
Le diagnostic d’hyperthyroïdie infraclinique est basé sur les résultats de laboratoire, mais plusieurs situations cliniques communes sont associées à des résultats de laboratoire similaires. Chez les patients dont le taux sérique de TSH est inférieur à 0,1 μUI/ml, les taux de T4 et de T3 libres doivent être évalués rapidement afin d’éliminer l’hyperthyroïdie manifeste.
En l’absence de maladie manifeste, il est raisonnable de ne pas répéter les tests 2 à 3 mois plus tard. Les taux sériques de TSH sous la normale sont transitoires chez jusqu’à 50% des patients, en particulier ceux atteints d’une maladie bénigne. Si le taux sérique de TSH sous la normale persiste, des tests supplémentaires seront nécessaires pour déterminer la cause.
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