
Nous pouvons dire qu’un fluoromètre est un dispositif optique spécial couramment utilisé dans les laboratoires, capable de mesurer la qualité de fluorescence d’échantillons biologiques ou minéraux. La fluorescence se produit lorsqu’une substance émet de la lumière visible et semble briller après avoir été exposée à un type de rayonnement, seul ou à un rayonnement de haute énergie tel que les rayons X de la lumière visible.
La conception de tout fluoromètre typique comporte plusieurs composants clés. Il possède une source d’entrée pour la lumière visible ordinaire et cette lumière passe à travers un filtre d’excitation qui permet uniquement les longueurs d’ondes spécifiques des impacts auxquels une cellule échantillon du matériau a été étudiée. Lorsque ce matériau, qu’il soit organique ou inorganique, soit bombardé par ces longueurs d’onde de lumière contrôlées, il émet une fluorescence, émettant de sa propre lumière caractéristique qui est ensuite passée à travers un filtre à émission. Les émissions sont lues par un détecteur de lumière qui fournit à l’observateur une lecture permettant de savoir comment l’échantillon réagit et quel est son contenu.
Bien que la détection par fluoromètre repose sur les principes universels fondamentaux de la fluorescence, il existe plusieurs applications et adaptations uniques pour les dispositifs. Une des principales utilisations des fluoromètres est qu’ils servent à mesurer la fluorescence de la chlorophylle et à étudier ainsi la physiologie des plantes, bien qu’ils puissent actuellement avoir de nombreuses applications.
Qu’est ce que la fluorescence ?
Fluorescence est un terme qui a été utilisé pour la première fois en 1852 par George Gabriel Stokes. C’est un type particulier de luminescence qui caractérise les substances capables d’absorber de l’énergie sous forme de rayonnement électromagnétique, puis d’émettre une partie de cette énergie sous forme de rayonnement électromagnétique de longueur d’onde différente.
Le mécanisme de fluorescence typique comporte trois étapes séquentielles: l’absorption, la dissipation non radiative et l’émission.
Quels facteurs affectent la fluorescence ?
Aux faibles concentrations, l’intensité de fluorescence est généralement proportionnelle à la concentration du fluorophore.
Contrairement à la spectrométrie visible ou ultraviolette «standard», les spectres indépendants du dispositif ne sont pas faciles à atteindre. Plusieurs facteurs influencent et distordent les spectres, et des corrections sont nécessaires pour obtenir le « vrai » spectre, c’est-à-dire indépendamment de la machine.
L’intensité de la fluorescence est influencée par les facteurs suivants: structure, température et nature du solvant, effet du pH, effet de l’oxygène dissous.
Sur quoi est basée la spectrométrie de fluorescence ?
La spectrométrie à fluorescence (également appelée fluorométrie ou spectrofluorimétrie) est un type de spectroscopie électromagnétique qui analyse la fluorescence d’un échantillon. Cela implique l’utilisation d’un faisceau de lumière, généralement de la lumière ultraviolette, qui excite les électrons des molécules de certains composés et les amène à émettre une lumière de moindre énergie, généralement de la lumière visible (mais pas nécessairement). Une technique complémentaire est la spectrométrie d’absorption. Les appareils qui mesurent la fluorescence sont appelés fluoromètres ou fluorimètres. La spectrométrie de fluorescence est utilisée dans les analyses biochimiques, médicales, chimiques et de recherche de composés organiques.
Quelle est l’application la plus récente des fluoromètres ?
La spectrométrie de fluorescence est utilisée dans les analyses biochimiques, médicales, chimiques et de recherche de composés organiques. Il a également été utilisé pour différencier les tumeurs malignes de la peau bénigne.
Actuellement, l’une des applications les plus modernes de la fluorométrie est la quantification des acides nucléiques, au moyen de fluoromètres, qui mesurent les concentrations d’ADN, d’ARN et de protéines avec une précision et une sensibilité élevées. Il est basé sur l’utilisation de fluorophores spécifiquement intercalés entre les molécules d’intérêt, minimisant ainsi les effets des contaminants. La précision des mesures, même à faibles concentrations (plage d’efficacité de 5 ng à 1 µg), fait de ces dispositifs un outil idéal pour des applications telles que la PCR en temps réel et le séquençage de masse.
Dans Kalstein, nous présentons le modèle de fluoromètre YR412-A. Il s’agit d’un fluoromètre à double canal permettant une détection par fluorescence de haute sensibilité pour quantifier les acides nucléiques et les protéines. C’est pourquoi nous vous invitons à consulter https ICI