Qu’est-ce que la dyspepsie ?

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 Les troubles gastro-intestinaux fonctionnels sont des troubles chroniques courants caractérisés par la manifestation de symptômes, sans preuve de maladie structurelle, organique ou métabolique. Le consensus rom a subdivisé les patients souffrant de troubles gastro-intestinaux fonctionnels en fonction des schémas de symptômes et d’autres caractéristiques.

Parmi eux, la dyspepsie fonctionnelle est l’un des troubles fonctionnels les plus fréquents, et serait localisée au niveau gastroduodénal, avec des manifestations de satiété précoce, de plénitude postprandiale, de douleurs épigastriques et de brûlures d’estomac. Les critères de Rome III et IV considèrent que cette affection présente des caractéristiques hétérogènes, elle a donc été divisée en syndrome de malaise postprandial et en syndrome d’épigastralgie.

Quelle est son épidémiologie ?

La prévalence de la dyspepsie fonctionnelle selon le consensus de Rome IV se situe entre 8 et 12 %, 61 % des personnes souffrant du syndrome d’inconfort postprandial, 18 % du syndrome d’épigastralgie et 21 % du chevauchement des deux syndromes.

Selon les résultats, les troubles fonctionnels ont tendance à se chevaucher, et l’impact de ce chevauchement, leur diagnostic correct, le mécanisme physiopathologique et les options thérapeutiques, entre autres, sont encore à l’étude. Ces troubles sont associés à des effets sur la qualité de vie, les coûts de santé et les activités quotidiennes, y compris le travail.

Y a-t-il un chevauchement avec d’autres troubles ?

Les patients atteints de dyspepsie fonctionnelle présentent souvent des symptômes coexistants avec d’autres troubles gastro-intestinaux ou fonctionnels.

L’affection qui se chevauche le plus souvent est le reflux gastro-oesophagien (RGO), avec une prévalence de plus de 50 % chez les patients souffrant de dyspepsie fonctionnelle, alors que dans le reste de la population, le RGO représente 15 à 25 %.

Une étude menée en Corée, utilisant les critères de Rome III, a trouvé un chevauchement significatif entre le syndrome de l’intestin irritable et la dyspepsie fonctionnelle ; cependant, l’étude n’a pas distingué le malaise postprandial du syndrome épigastralgie.

Comment se passe votre diagnostic ?

L’approche diagnostique doit commencer par une histoire clinique détaillée qui identifie la présentation des symptômes prédominants tels que la satiété précoce et la plénitude postprandiale, entre autres.

Il est important d’évaluer les signes d’alerte qui peuvent inciter à rechercher une maladie organique, comme une perte de poids inexpliquée, une dysphagie et des saignements gastro-intestinaux, entre autres.

Le diagnostic de dyspepsie fonctionnelle est posé en présence d’une endoscopie gastro-intestinale supérieure négative

Dans les soins primaires, l’endoscopie n’est généralement pas pratiquée et les patients sont adressés avec un diagnostic de dyspepsie non explorée. En présence de symptômes chroniques, le spécialiste peut effectuer une endoscopie et poser un diagnostic si celle-ci est négative. Les dernières directives recommandent des biopsies gastriques de routine pour détecter la présence d’Helicobacter pylori.

Mécanismes physiopathologiques

Divers mécanismes physiopathologiques ont été impliqués dans la pathogenèse de la dyspepsie fonctionnelle, notamment des altérations de la fonction sensorielle et motrice gastrique, des modifications de la muqueuse et, en outre, des modifications du traitement de divers signaux afférents au niveau de l’estomac. Ce nombre de mécanismes refléterait l’hétérogénéité de ce trouble.

Comment la traite-t-on ?

Les symptômes de la dyspepsie fonctionnelle, et en particulier l’inconfort postprandial, sont généralement déclenchés par l’ingestion d’un repas, il serait donc logique d’envisager un ajustement alimentaire pour traiter les symptômes.

Il est généralement recommandé de réduire la taille des portions et d’éviter les graisses.

Certaines directives recommandent l’éradication de H. pylori chez les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux et une endoscopie négative.

La suppression de l’acidité par les inhibiteurs de la pompe à protons est le traitement de premier choix chez les patients souffrant de dyspepsie fonctionnelle. Les prokinétiques seraient moins efficaces pour la dyspepsie fonctionnelle que les inhibiteurs de la pompe à protons.

Certaines méta-analyses confirment l’efficacité des prokinétiques en tant que groupe pharmacologique, mais peu d’agents sont disponibles, et les études sont de qualité extrêmement hétérogène.

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